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Antoine Marès - Le poids de l’histoire commune sur les relations franco-tchèques | « zpět na seznam textů

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Je n’évoquerai pas ici l’Histoire dans un sens savant qui ferait référence au métier de l’historien ou aux réflexions multiples qu’ont engagées un Marc Bloch, un Paul Ricoeur. Je la réduirai ici au sens courant du terme, tel qu’elle peut être perçue au niveau initial des enseignements et de l’héritage qui peut en substituer, au niveau des commémorations et des utilisations politiques, donc au niveau de ce qui est dans le champs public et non dans le champs savant. Cette histoire n’est pas le reflet d’une réalité « immanente» : elle est au contraire construite et, par conséquent, ceux qui manient le discours historique s’en emparent comme d’instruments qu’ils vont puiser dans l’immense boîte à outils que nous laisse le passé.  Je partirai également du principe – dont je n’ignore pas qu’ il a sa part de subjectivité – que faire table rase du passé – un passé toujours encombrant, souvent traumatique et diviseur – n’est pas un point de vue acceptable, même si l’on peut émettre des doutes sur la fameuse expression « les enseignements du passé » ou sur l’idée  selon laquelle on ne peut construire l’avenir qu’à partir de la connaissance du passé. Nous savons cependant à quel point les sociétés occidentales contemporaines se sont construites – et continuent de le faire – à un moment donné par la représentation qu’elles ont eue et ont de leur passé. Ce n’est pas sur les terres de Masaryk, de Slavik, de Radl, de Patocka qu’il est nécessaire de le dire ; et je noterai que les débats sur ce sujet continuent à être passionnés en France comme en Allemagne.

Cvičení 1 


Traduisez le texte en tchèque.


Cvičení 2 


Antoine Marès,  Marc Bloch,  Paul Ricoeur – présentez ces personnages.

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