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Les débuts des mouvements flamand et wallon | « zpět na seznam textůKliknutím SEM přehrajete celý text. (kliknutím na danou větu ji přehrajete)
Au sortir de la révolution belge de 1830, la population flamande s’estimait tout à la fois libérée et menacée : libérée du calvinisme hollandais mais menacée par la haine aveugle de tout ce qui rappelait la Hollande, y compris sa langue . Depuis le XVIIIe siècle, les bourgeois francisés de Flandre avaient maintenu le flamand dans un état d’infériorité qu’aggravait la multiplicité des dialectes et des patois. A Gand, Bruxelles, Anvers ou Courtrai, seuls les gens du peuple parlaient le flamand. D’où le rôle déterminant que joueront, dans le mouvement flamand d’une part, les socialistes luttant pour plus d’égalité et, d’autre part, les prêtres issus de milieux modestes et désirant, de surcroît, protéger la population flamande de l’influence du rationalisme français.
Les premiers objectifs culturels du mouvement flamand furent atteints sous le règne de Léopold II : création d’un théâtre flamand à Anvers puis à Bruxelles, installation d’un opéra flamand à Anvers, à Gand, fondation de l’Académie royale de langue et de littérature néerlandaises. Parallèlement furent prises quelques mesures politiques et administratives : introduction du néerlandais dans les tribunaux et l’administration en Flandre, usage du néerlandais dans l’enseignement moyen et normal officiel mais non dans l’enseignement libre.
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