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Franz Boas - Culture | « zpět na seznam textů

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L’un des objets de l’enquête anthropologique, pour laquelle des éléments peuvent être obtenus par l’étude des sociétés existantes, est l’inter-dépendance des phénomènes culturels.
Alors que dans l’étude des processus de diffusion et de développement parallèle les caractères et la distribution de traits singuliers sont communément les objets de l’analyse, nous sommes conduits, ici, à considérer la culture, dans toutes ses manifestations, comme un tout
. Les inventions, la vie économique, la structure sociale, l’art, la religion, la morale sont, tous, en corrélation.
Les processus dynamiques des sociétés contemporaines sont un des champs les plus sujets à débat en théorie anthropologique
. On doit aborder ceux-ci à partir de deux points de vue ; l’un, celui des corrélations entre les différents aspects des formes culturelles et entre la culture et l’environnement naturel ; l’autre, celui des corrélations entre individu et société. (.)
Les économistes pensent que les formes cultureles sont sous le contrôle des conditions économiques
. Au déterminisme géographique, ils opposent le déterminisme économique. Il est évident que les corrélations entre l’économique et d’autres aspects de la culture sont plus immédiats que celles entre l’environnement géographique et la culture. Toutefois, il n’est pas possible de considérer tous les traits de la vie culturelle comme étant déterminés par des valeurs économiques. Nous ne voyons pas comment et du fait de quelle possibilité,  des styles artistiques, des formes de rituels ou des formes spéciales de croyances religieuses pourraient dériver des forces économiques. Au contraire, nous constatons que l’économique et le culturel interréagissent comme cause et effet, comme effet et cause.
Toutes les tentatives qui ont voulu déduire les formes culturelles à partir d’une seule cause sont vouées à l’échec, car les diverses expressions de la culture sont étroitement imbriquées et l’une ne peut être négligée sans que cela ait un effet sur toutes les autres
. La culture est un tout intégrateur. Il est exact que ce degré d’intégration n’est pas toujours le même. Il y a des cultures que nous pourrions qualifier par un seul terme : celui d’individualiste-mécanique pour les démocraties modernes ; d’individualisation par méfiance réciproque pour les îles mélanésiennes ou de surévaluation des guerres intertribales pour nos indiens des Plaines. De tels attributs peuvent être trompeurs car ils donnent une importance excessive à certains traits combien même ils dégagent certaines attitudes dominantes.
L’intégration n’est jamais si totale qu’elle puisse éliminer tout élément contradictoire
. Nous trouvons dans une même culture de curieux hiatus dans les attitudes de différents individus ainsi que, dans diverses situations, des phénomènes de nature identique affectant la conduite de la même personne.
Les phénomènes culturels sont d’une telle complexité qu’il me semble peu probable que des lois portant sur la culture puissent être trouvées
. Les causalités des faits culturels reposent sur les interactions entre individu et société et aucune catégorisation des sociétés ne pourra résoudre ce problème. La morphologie classificatrice des sociétés peut attirer notre attention sur de nombreux problèmes. Elle ne les résoudra pas. Dans chaque cas la source commune, c’est la corrélation entre individu et société.
La société regroupe de nombreux individus différents de par leur caractère et ce lié en partie à leurs propres facteurs biologiques ou aux conditions sociales particulières qui ont été les leurs, lors de leur croissance
. Néanmoins beaucoup réagissent de la même façon et il y a de nombreux cas où l’on peut trouver une influence effective de la culture sur le comportement d’un grand nombre d’individus relevant d’une même mentalité. Les écarts résultent d’une conduite sociale anormale et, tout en mettant en lumière l’importance de l’influence de la culture sur l’individu ordinaire, sont plutôt l’objet de la psychologie individuelle que de la psychologie sociale.
Si nous abordons les cultures étrangères de cette manière, nous pourrons être capables de voir combien nos propres conduites, que nous croyons inscrites au plus profond de la nature humaine, sont des expressions de notre culture,  et de ce fait,  sujettes à modification lors de changement de culture
. Notre qualité d’être humain ne détermine pas catégoriquement l’ensemble de nos modèles ; ceux-ci peuvent se transformer à la suite de changement de circonstances. Il est de notre ressort de trouver parmi la variété des conduites humaines celles qui sont communes à l’ensemble. L’anthropologie, par l’étude de l’universalité et de la diversité des cultures, peut nous aider à formaliser le cours futur du genre humain.


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