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Jacques Rupnik et la menace du populisme est-européen | « zpět na seznam textů

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Jacques Rupnik, né à Prague, est historien de formation, spécialiste de l’Europe centrale, des Balcans et de la Russie. Directeur de recherches au Centre d’études et de recherches internationales (Ceri) à la Fondation nationale des sciences politiques, il est aussi professeur invité au collège d’Europe de Bruges.

Par ailleurs, de 1977 à 1982, il a collaboré au service international de la BBC. De 1990 à 1992, il a été conseiller du président tchèque Václav Havel. Et de 1995 à 1996, il a accepté la responsabilité exécutive de la Commission internationale pour les Balcans mise en place par une organisation privée américaine, intitulée « Carnegie Endowment for international Peace ». Enfin, c’est un des directeurs de la revue Transeuropéennes.

Il fustige volontiers dans ses interventions publiques l’attitude d’ « épiciers » qu’ont eue les Quinze pendant dix ans à l’égard des pays candidats, entrés dans l’Otan avant de rejoindre l’Union européenne, ce qui représente à ses yeux « un coût politique » regrettable car il a entraîné un sentiment de frustration et d’amertume
. Un sentiment d’ailleurs perceptible chez les populistes nationalistes, qui ont gagné beaucoup de terrain, en Pologne, en Slovaquie, en Hongrie et en République tchèque. Jaques Rupnik le souligne dans une analyse parue en novembre 2006 : « Après avoir rejoint l’UE, la posture dominante semble être quelque chose comme « maintenant nous pouvons leur montrer qui nous sommes vraiment ». Ces pays font enfin partie de l’UE, mais cela n’a pas pour autant stabilisé, comme on aurait pu s’ y attendre, leurs systèmes politiques. Les populistes nationalistes rejettent l’UE qui devient la « cible parfaite ». « Libéral », « élitiste », « supranational », le projet européen va à l’encontre de leur conception d’une Europe d’ « Etats-nations souverains ». Un tel contrecoup populiste fait planer une menace sur l’UE. Cela  « n’aidera guère à promouvoir de nouveaux élargissement » et risque d’ « affaiblir  la volonté de développer des politique communes ». Heureusement pour Jacques Rupnik, il y a deux raisons qui permettent de « considérer cette situation comme désespérante, mais pas sérieuse ».

« […] La première est que le populisme est soumis à des cycles. Les populistes parviennent au pouvoir sur une vague anti-corruption, pour « nettoyer la maison » ; mais dès qu’ils s’installent dans la maison, ils risquent d’être identifiés aux pratiques qu’ils ont dénoncées. La suite de l’histoire et alors le clientélisme et l’appropriation de l’Etat par les partis au pouvoir (comme on le voit en Pologne), plutôt qu’une poursuite de la radicalisation.

Seconde raison, l’Euro-concensus de la dernière décennie a souvent été accusé de vider de sa substance la concurrence politique dans les pays candidats, et ainsi de contribuer un contrecoup populiste qui a fait de l’Europe un bouc émissaire. Mais l’UE peut aussi devenir une contrainte pour les populistes. »


Cvičení 1 


a)   Faites du texte une première lecture coursive, en soulignant au crayon les mots que vous ne comprenez pas.
b)  Essayez de deviner le sens de chaque mot souligné en le rattachant à des mots connus de la même famille (p.ex. centre – central).
c)  Effacez le soulignement des mots que vous avez pu comprendre par ce procédé.
d) Vous constatez que vous comprenez l’essentiel de ce texte. Si vous voulez une compréhension plus précise, vous pouvez consulter le dictionnaire.


Cvičení 2 


Retrouvez les mots manquants en vous aidant de la liste. Il manque un seul mot par lacune. Tous les mots de la liste doivent être utilisés.
Mots manquants (par ordre alphabétique):
amertume – appropriation – aurait – BBC – candidats – centrale – Ceri – cible – clientélisme – conseiller – consensus – considérer – contrainte – contrecoup – coût – dénoncées – désespérante – égard – émissaire – épiciers – exécutive – font – fustige – invité - menace – nationalistes – nettoyer – perceptible – politique – posture – poursuite – promouvoir – qui – radicalisation – recherche – rejettent – rejoindre – rejoint – spécialiste – soumis – Transeuropéennes – va


Jacques Rupnik
Jacques Rupnik, né à Prague, est historien de formation, de l’Europe , des Balcans et de la Russie. Directeur de au Centre d’études et de recherches internationales (Ceri) à la Fondation nationale des sciences politiques, il est aussi professeur au collège d’Europe de Bruges.

Par ailleurs, de 1977 à 1982, il a collaboré au service international de la . De 1990 à 1992, il a été conseiller du président tchèque Václav Havel. Et de 1995 à 1996, il a accepté la responsabilité de la Commission internationale pour les Balcans mise en place par une organisation privée américaine, intitulée « Carnegie Endowment for international Peace ». Enfin, c’est un des directeurs de la revue .


Jacques Rupnik
et la menace du populisme est-européen

Il volontiers dans ses interventions publiques l’attitude d’ « » qu’ont eue les Quinze pendant dix ans à l’ des pays candidats, entrés dans l’Otan avant de l’Union européenne, ce qui représente à ses yeux « un politique » regrettable car il a entraîné un sentiment de frustration et d’. Un sentiment d’ailleurs chez les populistes , qui ont gagné beaucoup de terrain, en Pologne, en Slovaquie, en Hongrie et en République tchèque. Jaques Rupnik le souligne dans une analyse parue en novembre 2006 : « Après avoir l’UE, la dominante semble être quelque chose comme « maintenant nous pouvons leur montrer nous sommes vraiment ». Ces pays enfin partie de l’UE, mais cela n’a pas pour autant stabilisé, comme on pu s’ y attendre, leurs systèmes politiques. Les populistes nationalistes l’UE qui devient la « parfaite ». « Libéral », « élitiste », « supranational », le projet européen à l’encontre de leur conception d’une Europe d’ « Etats-nations souverains ». Un tel contrecoup populiste fait planer une sur l’UE. Cela  « n’aidera guère à de nouveaux élargissement » et risque d’ « affaiblir  la volonté de développer des politique communes ». Heureusement pour Jacques Rupnik, il y a deux raisons qui permettent de « cette situation comme , mais pas sérieuse ».

« […] La première est que le populisme est à des cycles. Les populistes parviennent au pouvoir sur une vague anti-corruption, pour « la maison » ; mais dès qu’ils s’installent dans la maison, ils risquent d’être identifiés aux pratiques qu’ils ont . La suite de l’histoire et alors le et l’ de l’Etat par les partis au pouvoir (comme on le voit en Pologne), plutôt qu’une de la .

Seconde raison, l’Euro- de la dernière décennie a souvent été accusé de vider de sa substance la concurrence dans les pays , et ainsi de contribuer un populiste qui a fait de l’Europe un bouc . Mais l’UE peut aussi devenir une pour les populistes. »


   

Cvičení 3 


Etes – vous d’accord avec les deux raisons de Jaques Rupnik ? Appuyez votre opinion sur une expérience personnelle.

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