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Salomon - Le jugement de Salomon | « zpět na seznam textů

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Alors deux prostituées vinrent vers le roi et se tinrent devant lui. L’une des femmes dit : « S’il te plaît, Monseigneur . Moi et cette femme nous habitons la même maison, et j’ai eu un enfant, alors qu’elle était dans la maison. Il est arrivé que, le troisième jour après ma délivrance, cette femme aussi a eu un enfant ; nous étions ensemble, il n’y avait pas d’étranger avec nous, rien que nous deux dans la maison. Or le fils de cette femme est mort une nuit parce qu’elle s’était couchée sur lui. Elle se leva au milieu de la nuit, prit mon fils d’à côté de moi pendant que ta servante dormait ; elle le mit sur son sein, et son fils mort elle le mit sur mon sein. Je me levai pour allaiter mon fils, et voici qu’il était mort . Mais, au matin, je l’examinai, et voici que ce n’était pas mon fils que j’avais enfanté . » Alors l’autre femme dit : « Ce n’est pas vrai . Mon fils est celui qui est vivant, et ton fils est celui qui est mort . » et celle-là reprenait : « Ce n’est pas vrai . Ton fils est celui qui est mort et mon fils celui qui est vivant . » Elles se disputaient ainsi devant le roi qui prononça : « Celle-ci dit : “Voici mon fils qui est vivant et c’est ton fils qui est mort .” et celle-là dit : “Ce n’est pas vrai . Ton fils est celui qui est mort et mon fils est celui qui est vivant.” Apportez-moi une épée », ordonna le roi ; et on apporta l’épée devant le roi, qui dit : « Partagez l’enfant vivant en deux et donnez la moitié à l’une et la moitié à l’autre. » Alors la femme dont le fils était vivant s’adressa au roi, car sa pitié s’était enflammée pour son fils, et elle dit : « S’il te plaît, Monseigneur . Qu’on lui donne l’enfant, qu’on ne le tue pas . » Mais celle-là disait : Il ne  sera ni à moi ni à toi, partagez . » Alors le roi prit la parole et dit : « Donnez l’enfant à la première, ne le tuez pas. C’est elle la mère. » Tout Israël apprit le jugement qu’avait rendu le roi, et ils révérèrent le roi car ils virent qu’il y avait en lui une sagesse divine pour rendre la justice.

Cvičení 1 



Dites si les affirmations suivantes sont vraies (V) ou fausses (F):
Le roi Salomon apparaît dans le texte comme la figure par excellence de l’homme juste, mais aussi de l’homme sage. 
La dispute porte sur un nouveau-né.  
Pour régler le conflit, le roi Salomon avait proposé de couper l'enfant en deux. 
Les deux femmes ont accepté le jugement de Salomon. 
La justice privilégie la mort. 


   

Cvičení 2 



Salomon occupe la position de l’arbitre. Voici une définition possible de l’arbitrage. Essayez de compléter le texte avec des termes proposés. Quelques-uns peuvent se répéter:
arbitrale, elles, différend, juge, justice, litige(s), lois, parties, tierce
 
L’arbitrage est le règlement d’un entre deux parties par l’intermédiaire d’une personne, choisie par . On parle aussi de justice lorsque l’investiture du se fonde sur la convention des adversaires. L’arbitrage réalise une forme de qui n’est pas la justice d’État, mais une privée. Il ne peut être exercé que dans le cas de qui ne mettent pas en cause les fondements légaux de la société. Le jugement rendu dépend en effet non pas des , mais de la décision du . Toutefois, même dans le cas de la justice légale, le juge joue bien aussi un rôle d’arbitre, puisqu’il tranche le , en prenant certes appui sur les textes, mais en appréciant aussi la situation des deux en présence.



   

Cvičení 3 



Remplacez dans le texte les passés simples par les passés composés:
Pro apostrof použijte při vyplňování buňky symbol uvedený v uvozovkách " ’ ".
Alors deux prostituées vinrent vers le roi et se tinrent devant lui. L’une des femmes dit : « S’il te plaît, Monseigneur ! Moi et cette femme nous habitons la même maison, et j’ai eu un enfant, alors qu’elle était dans la maison. Il est arrivé que, le troisième jour après ma délivrance, cette femme aussi a eu un enfant ; nous étions ensemble, il n’y avait pas d’étranger avec nous, rien que nous deux dans la maison. Or le fils de cette femme est mort une nuit parce qu’elle s’était couchée sur lui. Elle se leva au milieu de la nuit, prit mon fils d’à côté de moi pendant que ta servante dormait ; elle le mit sur son sein, et son fils mort elle le mit sur mon sein. Je me levai pour allaiter mon fils, et voici qu’il était mort ! Mais, au matin, je l’examinai , et voici que ce n’était pas mon fils que j’avais enfanté ! » Alors l’autre femme dit : « Ce n’est pas vrai ! Mon fils est celui qui est vivant, et ton fils est celui qui est mort ! » et celle-là reprenait : « Ce n’est pas vrai ! Ton fils est celui qui est mort et mon fils celui qui est vivant ! » Elles se disputaient ainsi devant le roi qui prononça : « Celle-ci dit : “Voici mon fils qui est vivant et c’est ton fils qui est mort !” et celle-là dit : “Ce n’est pas vrai ! Ton fils est celui qui est mort et mon fils est celui qui est vivant!” Apportez-moi une épée », ordonna le roi ; et on apporta l’épée devant le roi, qui dit : « Partagez l’enfant vivant en deux et donnez la moitié à l’une et la moitié à l’autre. » Alors la femme dont le fils était vivant s’adressa au roi, car sa pitié s’était enflammée pour son fils, et elle dit : « S’il te plaît, Monseigneur ! Qu’on lui donne l’enfant, qu’on ne le tue pas ! » Mais celle-là disait : Il ne  sera ni à moi ni à toi, partagez ! » Alors le roi prit la parole et dit : « Donnez l’enfant à la première, ne le tuez pas. C’est elle la mère. » Tout Israël apprit le jugement qu’avait rendu le roi, et ils révérèrent le roi car ils virent qu’il y avait en lui une sagesse divine pour rendre la justice.
   
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